par André Pascual |
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A r t i c l e s |
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9 Et à l'intérieur du logiciel? On trouve tout ce dont
on a besoin. Les fonctions habituelles, bien sûr, qu'il serait trop
fastidieux d'énumérer, mais aussi bien des pépites
uniques sous Linux. 9.1 De toutes les couleurs Lorsqu'une image se destine
à un tirage papier, il faut garder à l'esprit que les couleurs
que l'on aura amoureusement choisies sur son écran ne pourront pas
être reproduites avec fidélité. Cela tient aux différents
modes de synthèse des couleurs, et sans entrer dans les détails,
rappelons que le mode numérique RVB couvre une palette plus large
que le mode CMJN des imprimeurs. On peut donc très bien avoir opté
pour une teinte qui ne sera pas restituée correctement sur papier.
PhotoPaint propose une vingtaine de nuanciers différents; certains, comme Netscape ou Internet Explorer ne sont évidemment pas destinés à l'impression. Ils assurent simplement que ces couleurs là ne rencontreront aucun problèmes avec les navigateurs en question. Le Gamut Alarm
consiste à recouvrir d'une couleur criarde (à déterminer
par l'utilisateur) sur la palette toutes les nuances qui ne seront pas fidèlement
reproduites. Il est parfoit étonnant de soumettre une image RVB à
cette épreuve: on peut arriver à 100% de teinte non imprimable.
9.2 Harmoniser les couleurs Sur certains tableux impressionnistes,
on remarques des lumières dorées générant des
ombres mauves. L'effet produit est excellent parce que ces couleurs sont
complémentaires, c'est à dire que sur la roue colorimétrique
elles sont disposées à 180°. Cependant, deux couleurs primaires
ne suffisent pas toujours pour composer une image. On pourrait avoir besoin
de 3,4 ou 5 couleurs pour composer un logo par exemple, et il conviendraient
qu'elles fussent harmonieusement mêlées.
9.3 Dégradés et Motifs Aussi harmonieux que soit
un assemblage de couleurs, il ne premet que l'application d'aplats. En conséquence,
simuler le volume ou le grain d'une surface est très difficile; il
faut pour ce faire pouvoir dégrader les couleurs d'une teinte à
une autre, ou remplir une surface de motifs.
Comme si cela ne suffisait pas, PhotoPaint autorise également le remplissage avec des motifs divers non jointifs, grâce à une fonctionnalité tout à fait comparable au tube à images de PaintShop Pro, appelée ici Image Sprayer. Il est facile, avec et outil, de composer des illustrations réussies, les images du Sprayer étant de grande qualité. A signaler que l'on trouve sur Internet des motifs librement téléchargeables (de même que des Brushes et des Sprayers).
9.4 Status et Dockers Autrement dit: Barre d'état
et "Etabli".
Le Dockers, est
la zone verticale ou l'on entrepose les outils avec toutes leurs options,
outils auxquels on accède en activant l'onglet voulu. C'est ici que
se gèrent les calques qui portent le nom de Objects, sans
doute parce qu'un calque peut se voir réduit aux dimensions et aux
formes d'une simple sélection (Ulead PhotoImpact utilise également
cette notion). Tous les calques-objets sont classiquement disposés
dans cette fenêtre de "l'établi" dans l'ordre de leur création.
Evidemment, ils peuvent être, individuellement ou en groupe, vus ou
non, mélangés les uns avec les autres suivant 28 modes, recevoir
une transparence de 0 à 100%, être déplacés dans
la hierarchie par drag and drop, dupliqués, retaillés....
etc. A noter qu'un clic droit sur la vignette du calque donne accès
à des fonctions, alors que le même clic sur le nom du calque
donne accès à d'autres fonctions. 9.5 Les filtres et effets Ils sont classés en 12 catégories, ouvrant plusieurs centaines de possibilités paramétrables.Là encore, j'ai renoncé à compter! Certains effets sont des plus classiques, d'autres sont originaux et fort impressionants, en particulier Creative>Weather> Fog, Snow , Rain. Ainsi, sur l'image suivante, comparer le rendu brut de Moonlight et l'image après application d'un filtre >Render>Lighting Effect et >Creative>Weather>Rain
Et si l'on ne trouve pas son bonheur dans cette pléthore, on n'oubliera pas que PhotoPaint d'origine Windows sait utiliser les filtres compatibles PhotoShop, les fameux filtres .8bf. L'installation peut demander une certaine débrouillardise: en effet, beaucoup de ces filtres commerciaux écrivent dans la base de registre qui n'existe pas sous Linux, ce qui ne va pas sans problèmes. Certains ne fonctionnent pas. Pour ma part, j'ai installé avec succés: Xenofex1 (16 filtres), EyeCandy3 (21 filtres gratuits), Picture Man Collection (28 filtres gratuits), Redfield (2 filtres gratuits hors du commun) et SandWater (5 filtres gratuits).
Ils sont installés
arbitrairement dans ~/Plugcorel. Le répertoire /usr/lib/corel/Graphics9/Plugins
est un lien symbolique pointant vers ~/Plugcorel et remplaçant le
répertoire d'origine. Les .dll nécessaires au fonctionnement
de ces filtres sont stockés manuellement dans /usr/lib/corel/Graphics9/other/system,
qui est pour Wine le pseudo répertoire \windows\system. S'y trouve
également Xenofex.ini, fichier binaire créé par xenofex
windows et récupéré sur ce système. Les autres
fichiers ini sont des liens symboliques pointant sur les fichiers textes
ini créés dans ~/Plugcorel par les filtres lors de leur éxécution.
9.6 Une impression professionnelle C'est le domaine qui fait
de PhotoPaint
le produit (gratuit) inégalé sous Linux. Cameleo, est passé
sous silence du fait de son prix vraiment très professionnel.
On y trouve la séparation quadrichromique, ce qui est assez courant, mais aussi la séparation hexachromique, utilisé pour l'impression des revues de luxe. Dans ce dernier cas, les quatre couleurs de base Cyan-Magenta-Jaune-Noir sont remplacées par des couleurs du nuancier Pantone. On trouve également des fonction de Prepress permettant de définir les repérages ( registrations marks) pour positionnement des différents films de couleur, d'indiquer les barres de calibration des couleurs, ainsi que les échelles densitométriques permettant à l'imprimeur de vérifier l'encrage.... Et bien d'autres choses concernant le Postscript, la mise en page, les color profile ICC etc...
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