par André Pascual |
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A r t i c l e s |
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Résultats
Pour voir la différence, le plus simple est de relancer le système:
cela n'oblige pas à mémoriser les commandes spécifiques
à la prise en compte des nouvelles polices.
Le progrès le plus frappant, outre celui visible dans Konqueror
ou Krusader, est celui touchant Quanta+. Le montage ci-desous montre le
même document prévisualisé avec lissage, en noir, et
sans lissage, en rouge dans Quanta+. Tout commentaire serait superflu (Figure
5)
De plus, on constate que sans cette manipulation, KWord et les autres
composants de KOffice, offraient dans leur menu déroulant la possibilité
d'utiliser n'importe quelle police reconnue par XFree. En réalité,
bon nombre d'entre elles ne s'affichaient pas, et lorsqu'elles le faisaient,
c'était avec le même aspect baveux que Quanta+.: parfois,
on obtenait purement et simplement la fermeture de l'application
avec la fameuse fenêtre "Gestionnaire de crash de KDE" et le
message type: "L'application... s'est terminée anormalement et a
provoqué le signal 11 (SIGSEGV)".
Tant qu'on y est, pourquoi ne pas faire bénéficier AbiWord, l'autre traitement de texte de Linux "compatible" Word, du même traitement? C'est facile et permet d'économiser pas mal de place sur le disque dur. En effet, AbiWord arrive avec ses propres polices qui sont des doublons de ce qui existe déjà sur le système. Les polices en question se trouvent dans: /usr/ share/abisuite/AbiSuite/fonts (chemin de la Mandrake 8). Il s'agit de 4 Mo de fichiers afm et pfa. Or, rappelons-nous que Kfontinst conserve les TTF d'origine et ajoute les conversions en afm et pfb qu'il opère. Donc AbiWord, qui utilise des Type1, pourra utiliser les mêmes polices que KWord -et donc les véritables Times, Arial et Courrier- converties en Type1 par Kfontinst. On opérera ainsi:
L'image suivante montre AbiWord affichant les nouvelles polices (Figure 6): évidemment, c'est du Gtk, donc pas de lissage (en juillet 2001). Resterait à se pencher sur le cas douloureux de Star Office, dont l'afffichage lamentable déshonore considérablement ses immenses qualités. Ce ne sera pas pour aujourd'hui. Un volontaire peut s'y atteler s'il le désire. |